le samedi 17 mars 2007, tracer le chemin de l'espérance
Mars 2007, tracer le chemin de l’espérance.
Depuis 1975 et la lutte contre Braud St Louis devenue Le Blayais, mes chemins de traverse ont été, entre autres, antinucléaires. Idée pas maline quand on veut vivre tranquille. On le sait, tous, dans ces colonnes, sortir du nucléaire c’est changer de société.
C’est impératif de prendre un « virage énergétique », pour à la fois sortir du nucléaire et lutter contre l’effet de serre. La solution est la même : diminuer l’empreinte énergétique de nos pays (consommer l’équivalent d’une planète et non de 4) pour préserver l’avenir et partager avec les pays du sud.
La méthode on l’a : ; mobiliser l’essentiel des investissements et de la recherche (1) en faveur de la « trinité » popularisée par Négawatt : la sobriété, l’efficacité et les énergies renouvelables. relocaliser les productions et se libérer ainsi des risques du black out, des emplois qui fuient, des pertes en ligne et des THT
L’argent on l’a, il faut transférer les investissements prévus pour la relance du nucléaire vers les 3 pôles énoncés.
L’opinion, on l’a : sondage après sondage elle répète, en France , en Europe, à une écrasante majorité, son choix pour le solaire, les renouvelables et le peu de crédit qu’elle accorde au nucléaire. Mais les sondages ne sont pas la démocratie et « à la veille des élections présidentielle et législatives de 2007, moment clé de notre démocratie, on nous annonce la construction imminente de l’EPR (2) à Flamanville, en Basse Normandie, sans que les Français aient été véritablement consultés. Cette décision bafoue la démocratie.
L’avenir énergétique de la France doit être choisi par tous les Français et pas par le lobby pro nucléaire défendant ses intérêts dans les couloirs des ministères. 84% des Français plaident en faveur des énergies renouvelables et 77% souhaitent que la maîtrise de l’énergie soit développée, lit-on dans un sondage BVA des 21 et 22 juillet 2006. Seules la sobriété énergétique et les énergies renouvelables garantissent un avenir aux générations futures et la préservation d’un environnement en péril.
Si l’EPR est construit, il absorbera tous les budgets consacrés à l’énergie, condamnant ainsi toute politique de maîtrise de l’énergie et de développement des énergies renouvelables. La France restera prisonnière d’un modèle énergétique centralisé, dépassé, polluant et dangereux.
L’EPR n’est vraiment pas la bonne réponse. » extrait du document de campagne du Réseau Sortir du nucléaire, bientôt disponible (4).
Par des manifs décentralisées, à Lyon, Lille, Rennes, Toulouse et Strasbourg l’idée est de permettre à 5 fois plus de monde qu’à Cherbourg (?!) de descendre dans la rue, festivement, toniquement, résolument de couleur jonquille ou du soleil (voir logo), foule sentimentale traçant l’avenir.
Cette mobilisation « rêvée » est nécessaire pour faire basculer l’opinion des politiques présidentiables, encore inféodés au lobby nucléaire et qui martèlent qu’il faut « panacher » entre les économies d’énergie, les renouvelables et le nucléaire, notre « atout » disent-ils, oubliant de dire qu’ils taillent la part du lion au nucléaire (voir ci-dessous les budgets recherches), oubliant de dire qu’ils perpétuent les déchets pour les générations futures, les risques insidieux des faibles doses radioactives, terribles de l’accident majeur, de la prolifération (ah, le nucléaire civil de l’Iran !!). Pour arriver à cette mobilisation, il nous faut déjà réserver la date du 17 mars 2007 et le dire partout (merci pour ces colonnes).
Déjà des listes (3). Des coordinations fonctionnent, La prochaine a lieu le samedi 16 décembre de 10h à 19h sans doute au centre culturel de Moissac; à 10h formation sur les outils du Réseau (2 diaporamas) qui peuvent servir de support à des conférences ; 250 intervenants se sont proposées pour organiser des réunions débats dans toute la France. Après un pique –nique convivial, à 14h coordination (5) proprement dite pour préparer la journée du 17 mars et à 18h rencontre avec l’associations des « malades de la thyroïde » : un groupe de travail se met en place pour obtenir une enquête épidémiologique autour de Golfech.
La journée du 17 mars 2007 prend forme : si la manif est prévue de 14h30 à 17h30 (les batucadas commencent à s’inscrire...), un apéro festif aura lieu de 12h30 à 14h30 à la « prairie des filtres » ; à partir de 10h des forums sont proposés mais aussi des tables dans plusieurs lieux de la ville pour faire signer les cartes de la campagne où nous nous engageons « à ne pas voter pour un candidat qui n’aura pas renoncé à l’EPR » (4). A 17h30 sans doute conférence avec A.Jacquart (accord de principe). Les réunions/ débat prévues à partir de janvier 2007, doivent accentuer la mobilisation « Pour des alternatives au nucléaire, Stop EPR » mais aussi susciter des prises de conscience sur les nouvelles politiques énergétiques individuelles, locales, régionales à mener. L’idée est d’amorcer un travail qui continuera après le 17 mars pour que toutes les régions aient leur politique énergétique sans nucléaire ni effet de serre, une peu sur la base de l’étude « des 7 vents » financé par le Réseau et qui a proposé avec les 3 milliards d’euros prévus pour l’EPR, des alternatives dans 3 régions de l’ouest.
Le point de départ de la campagne et de la mobilisation aura lieu partout en France le samedi 13 janvier 2007.
Les idées ne manquent pas mais il faut être nombreux. Dans le 47, notre local a pris forme et le 2ème mercredi du mois aura systématiquement lieu de 17h à 18h30 une projection video et de 18h30 à 20h une réunion pour prévoir animation, réunions etc.. En Janvier nous aimerions réussir un forum « 12h pour des alternatives au nucléaire » à la Rotonde du stadium, en février une projection/débat avec les montreurs d’images aura lieu, en mars l’AG de Vivre Sans le danger nucléaire de Golfech (5). On manque de bras pour faire de ces projets une réussite et du 17 mars 2007 une irruption de la vie, inventive.
A bientôt Monique Guittenit
(1) Budget consacré à la recherche en énergie en France en 2002 : 940 M€ dont 600 M€ provenant de l’Etat et le reste de contrats industriels. Somme et pourcentage consacrés par thème de recherche : nucléaire 580 M€ = 61.7%, énergies fossiles 230 M€ = 24.4%, énergies renouvelables 50 M€ = 5.3%, efficacité énergétique 40 M€ = 4.2%, hydrogène et pile à combustible 40 M€ = 4.2%. Total 940 M€
Source Rapport Chambolle au PM (p.37)
http://www.recherche.gouv.fr/rapport/rapportnte.pdf
(2) EPR : centrale nucléaire dite nouvelle en fait aussi dangereuse que les autres, entraînant la prolifération d’armes nucléaires si on l’exporte, ne renforçant pas notre dépendance mais accentuant notre vulnérabilité face au terrrisme, aux pannes gigantesques liées à la centralisations, ne créant que 300 emplois perennes alors que l’étude des 7 vents en propose 15 fois plus avec le meêm budget et une politique alternative. De plus le chantier de l’EPR en Finlancde sombre dans le ridicule avec 3 ans de retard annoncé
(3) s’inscrire sur Toulouse 2007 auprès de jocelyn@stop-epr.org
(4) Documents à demander à Collectif International STOP EPR
Coordination Philippe Brousse, 9, rue Dumenge 69317 Lyon Cedex 04 ; http://www.stop-epr.org, E-mail : contact@stop-epr.org
(5) VSDNG-Stop Golfech a un journal Stop Golfech, un local au 148 rue Gérard Duvergé à Agen, partagé avec d’autres associations, bientôt un blog ; de plus sur le site du Réseau notre association aura sa page ; contacts : écrire au local, ou tel au 05 53 95 02 92 ou monique.guittenit@free.fr